NOTICE BIOGRAPHIQUE
Compositeur et chef d’orchestre, Henri NAFILYAN, né en 1956 à Paris, fonde son propre orchestre de chambre dès l’âge de 15 ans et dirige avec cet ensemble des œuvres du grand répertoire, salle Gaveau, salle Pleyel à Paris, au château de Versailles entre autres et aussi de nombreuses partitions d’auteurs du XXe siècle et d’auteurs vivants notamment au Musée Guimet à Paris.
Au catalogue de ses œuvres (90 opus environ) presque toutes inédites, figurent, entre autres, plusieurs cycles de mélodies, des pièces pour petit et grand orchestre, pour piano , pour musique de chambre ( neuf quatuors à cordes), un opéra (Elleipsis sur un livret de Max Héron).Henri NAFILYAN est actuellement directeur du Conservatoire de musique Marietta Alboni à Paris, établissement qu’il a fondé en 1985, conseiller syndical du SNAC et administrateur de la SEAM pour le compte de son syndicat.
Il écrit au sujet de son travail de compositeur : « Je m’inscris dans une lignée classique. Rien de ce qui s’est fait ne m’est étranger…Il n’y a pas de modernité volontaire. Résolument en marge des chapelles et des modes, j’œuvre, puissant et solitaire, mû par la seule nécessité en composant, de témoigner de l’Aventure humaine. »
Enregistrements : Célébration pour orchestre à vents et contrebasse, Triptyque sur 3 poèmes de J.M. de HEREDIA (1994) Réf.USE 001 (épuisé)
Bacchanale, pour flûte et guitare ( ballade en Amérique latine, Musica 2, 2005 )
L’œuvre pour flûtes à bec (57’) par l’ensemble Alcyone ( 2008 ) réf : HN 01
Autre lien : http://www.musicologie.org/Biographies/n/Nafilyan_henri.html
Article de presse :
Journal « Ecouter, Voir » (octobre 1996)
Nafilyan Henri (né en 1956) : triptyque sur 3 poèmes de José Maria de Hérédia ; Célébration-Alexandre Jean- François (né en 1963) : Concerto pour violoncelle et orchestre à vents n°2. Xavier Gagnepin, violoncelle ; Orchestre de chambre Contemporain dir. Henri Nafilyan
P1994 Nouv. ce disque présente quelques œuvres de deux compositeurs également chefs d’orchestre, très différentes dans leur procédé d’écriture, mais avec pour élément commun le sens du drame. Henri Nafilyan recherche dans le triptyque des sonnets une consonance tour à tour violente ou sentimentale pour illustrer les poèmes de Hérédia et use dans Célébration avec habilité du contrepoint et du chromatisme, et du diabolique triton, banni jadis dans la musique médiévale, dans une trame instrumentale assez originale : contrebasse et orchestre à dominante de vents et de cuivres, même un cromorne. Jean-François Alexandre recherche les contrastes de tempo et de dynamisme, dans des images sonores proches de celles du cinéma à sensation. L’interprétation dramatique de l’orchestre et le phrasé coloré du violoncelle de Xavier Gagnepain sont dignes de tout éloge. Une découverte à recommander. ( B. Maussion )
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